GP à Barcelone

MotoGP à Barcelone en Juin 2006

Nous sommes 7 motos et 8 personnes à partir pour Barcelone :

- Thibaut et son frère avec un 1200 Bandit S et N

- Leur cousin Xavier en Hornet 600

- Sylvain en ZX6R

- Philippe en SV650S

- Yann et Emilie en Hayabusa

- Moi en 749 Biposto

Vendredi 14h00 : nous partons pour Barcelone depuis Fleurance.

La route que nous suivons passe par Toulouse, Foix, Ax les thermes, L’Hospitalet, puis dans la montée du Pas de La Case nous bifurquons sur la gauche en suivant l’indication « Perpignan/Barcelone ».

Faits divers : en redescendant côté espagnol dans la descente il fait froid et la pluie se montre. C’est moi qui ouvre la route et en entrant dans une chicane, au moment de freiner, quelle stupéfaction de ne trouver aucun freinage, puis d’un coup blocage de la roue ! En fait le frein froid et humide empêche l’adhérence des plaquettes de frein jusqu’à ce que ces dernières est séché le disque et là subitement le freinage arrive. A méditer.

En début de soirée nous arrivons à l’entrée du campement, la file d’attente est un peu longue et ma chère italienne se met à chauffer jusqu’à 112 degrés puis cale pour ne plus vouloir redémarrer devant des espagnols rigolards qui me branchent terriblement pour le plus grand plaisir de mes compagnons de route. Nous installons la tente près de sanitaires et douches et non loin du village que nous apprendrons à connaître car il va briller par son bruit tout le week-end, nous empêchant de dormir.

Les 500 kms de route nous amène à la buvette du village pour se désaltérer après le marathon de la journée. Mais les tarifs prohibitifs nous remettent vite les idées en place. Nous mangeons un sandwich, puis direction le centre du village où se trouve le circuit pour aller voir les séances de stunt au milieu de la circulation. C’est de la folie, les acrobates se déchaînent en pleine rue entre les voitures qui circulent normalement, les frayeurs sont nombreuses, il vaut mieux se tenir à l’écart derrière les voitures garées au bord de la route.

 

Samedi 3h00 : Direction le campement pour essayer de dormir, nuit qui s’avèrera très courte tellement les bruits sont omniprésents : sono du village proche, personnes qui passent en criant, rupteur exécuté à l’aide de mégaphones, une forte chaleur, la fête est totale, mais en même temps nous ne sommes pas allé si loin pour dormir.

9h00 : Nous partons sur le circuit pour voir les essais des pilotes qui tentent de se qualifier, l’occasion pour nous de faire une pause petit déjeuner.

13h00 : Nous allons manger au restaurant dans le village près du circuit histoire de rester dans l’ambiance avec les espagnols qui font des démonstrations de burn dans les rues piétonnes, sans parler des rupteurs au mégaphone faits dans des rues étroites qui résonnent comme il faut pour un maximum de bruit.

16h00 : Nous partons en balade sur le bord de mer pour profiter de la région. L’appel de l’eau a été trop fort nous n’avons pas pu résister à cette eau fraîche qui nous a permis de nous laver un peu et surtout de se rafraîchir dans cette chaleur barcelonaise qui avoisine les 40 degrés à l’ombre. Au retour de la baignade, nous nous arrêtons dans un supermarché pour avoir de quoi manger le soir et de quoi boire sans être contraints de passer par ces tarifs prohibitifs à l’intérieur du camp.

Encore une fois nous allons voir les séances de stunt sauvages, de toute façon la nuit a encore été très courte mais un peu moins que le vendredi soir car les espagnols semblent un peu fatigués.

Nos voisins de tente qui sont bordelais ont amenés avec eux l'outil indispensable pour l'ambiance surchauffée de Barcelone : le pickup-piscine-bar qui permet de se rafraichir le corps tout en maintenant l'acoll au frais dans l'eau. C'est une invention tout à fait judicieuse : à méditer!

LA COURSE EN IMAGES :

 

 

Dimanche 8h00 : après avoir levé le camp, nous partons pour le circuit pour arriver à bien se placer autour. La sieste attire notre groupe dans ses filets comme si les nuits avaient été courtes ! Nous regardons les 125 et les 250 en découdre, puis nous nous préparons à regagner nos motos avant la fin de la course MotoGP pour ne pas être bloqué dans l’embouteillage monstre. Nous assistons à 3 départs consécutifs, c’est toujours ça de pris.

  14h00 : Nous repartons de Barcelone en laissant derrière nous la fête de la moto qui nous a encore fait vivre de bons moments de simplicité entre amis. Le retour se fait en mode rapide sur les autoroutes espagnoles, puis arrive le col de Toses. C’est 50kms de route parfaite, avec aucune ligne droite et tout en montant. C’est la partie arsouille de la journée où tout le monde ne s’est posé aucune question à part visser la poignée. Nous avons même eu droit à un espagnol qui a fait demi tour pour nous rattraper et nous mettre à tous une claque phénoménale, chapeau à cet espagnol en ZX10R qui a marqué son territoire de manière cinglante.

 

L’autoroute de Foix est avalée à 240 de moyenne pour ne pas trop perdre de temps évidemment. En rentrant, la douche est le bon moment du week-end, puis viennent les courbatures qui me rappellent que je roule en sportive avec les poignets cassés et les jambes repliées sur moi-même. Mais encore une fois je ne suis pas déçu de cette sortie.