Premiers tours de roues sur circuit

8 Octobre 2006 – Pau Arnos

Avec deux amis de Fleurance, nous voilà partis en fourgon à l’aube avec nos trois motos en configuration piste à l’arrière. Olivier a pris son Buell XB12, Philippe son Monster S2R 1000 et moi mon 749 sans rétros ni clignotants et les carénages issus de l’accident qu’elle a subi avant que je ne l’achète. La journée sera encadrée par un pilote pour nous débutants, nous aurons droit à 8 séances de 20 minutes en piste.

 

8h00 : Briefing avec le pilote qui va nous encadrer pour nous initier aux rudiments de la piste. Nous retrouvons le club de moto de l’ENIT, des amis avec qui j’ai fait mes premiers tours de roue avec ma première moto, la Diversion 600.

La matinée se passe à un rythme calme à essayer de prendre des réflexes imprimés par le pilote au cours des quatre premières séances.

12h30 : Pause déjeuner, le temps pour nous tous de partager les impressions, et les exploits que nous avons l’impression d’avoir produits (tout est relatif), mais on ne peut pas s’empêcher se donner des conseils sur des astuces que l’on croit avoir découverts.

6^ème session : La précédente après manger a permis de se remettre dans le bain, reprendre les trajectoires, les zones de freinage, les positions sur la moto. La sixième session est LA séance sur laquelle je ne me suis posé aucunes questions, les trajectoires sont venues toutes seules, j’ai donné tout ce que je pouvais faire de mieux : 190 km/h chrono au bout de la ligne droite, 1 min 42 s pour le meilleur tour. En reposant le pied à terre, on à l’impression de redescendre des étoiles, la journée a déjà été éprouvante et pourtant on saute partout, toute la session défile devant ses yeux, un pur moment de bonheur. Le cale pied droit a touché le sol dans le grand droite avant la descente infernale du circuit dans un Tchic Tchic Tchic, qui fait rêver quand on comprend ce qui s’est passé.

7h00 : dernière session de la journée je repars tout seul, Olivier et Philippe ont préféré arrêter. Il est vrai que 120 minutes de piste depuis le matin fatigue beaucoup, plus la prise de confiance que l’on acquiert ont décidé les deux frères à ne pas prendre de risques. Je pars donc en piste en me répétant de ne pas prendre trop de risques pour terminer cette superbe journée sans encombres.

Sur le retour nous sommes tous ZEN avec la tête dans les étoiles après cette découverte de la joie des circuits. Personnellement je n’arrêterai pas la route car les paysages me manqueraient trop mais nous recommencerons c’est une certitude.