GP à Barberino di Mugello en 2007 - 3/06

Périple du 1/06/07 au 7/06/07 au GP de Mugello en Italie - Journée du dimanche 3/06

9h00 nous partons acheter nos places pour la course et partons nous installer autour du circuit pour avoir des places correctes. On se place à côté de la tribune Ducati dans un grand droit sur un talus très abrupt garant d’une bonne vue sur la piste. Tellement fatigué je n’ai vu que les 5 premiers tours des 125 et 250 car la sieste m’a emporté et malgré le bruit j’ai dormi comme une souche au bord du circuit. Avant le MotoGP la tribune Ducati et la tribune Rossi font l’animation devant les hélicoptères de la télévision pour faire monter la tension avant LA course de la journée.

Le départ de la course est donné à 14h00, l’ambiance autour du circuit est plus prenante que Barcelone et les espagnols. Valentino Rossi, le chouchou de la foule, est 9ème au départ de la course et les Ducati en tête. Mais le Doctor est irrésistible et à chaque tour il passe au minimum un concurrent pour arriver à la première place avant le milieu de la course. Il n’est pas utile de suivre le grand écran du circuit pour savoir quand le champion dépasse, la clameur de la foule est suffisante. Dans le même temps, les Ducati descendent dans le classement pour terminer 4ème pour le mieux placé.

A la fin de la course les portes du circuit sont ouvertes et la foule envahit la piste à pied, à vélo ou encore à moto. Valentino Rossi ne peut même pas finir le tour d’honneur car il est bloqué par la foule à l’opposé du circuit. Dommage nous ne le verrons pas nous saluer.

Le départ du circuit s’avère chaotique, aucune organisation n’est prévue pour évacuer la foule par les 2 routes qui mènent au circuit. Le résultat est un capharnaüm terrible et inextricable qui dure 3 heures, lamentable ! Nous nous échappons par une petite route de montagne pour ne pas passer notre temps arrêté. Au final nous arrivons au camping à 19h30 après un détour de 50 kms.

La soirée est aussi animée que la veille autour d’un apéro toujours aussi bien suivi par nos voisins de tente. Pour ma part je ne suis pas remis de la veille et je suis contraint au forfait. Nous nous couchons vers 23h00 pour notre dernière nuit avec nos nouveaux amis.