GP à Barberino di Mugello en 2007 - 2/06

Périple du 1/06/07 au 7/06/07 au GP de Mugello en Italie - Journée du samedi 2/06

8h00 encore nous partons pour atteindre les abords du circuit dans l’après-midi. La journée serta exclusivement de l’autoroute en passant par Nice, Monaco, Genova, Firenze puis Barberino di Mugello e l’autodromo sur la route de Bologna. Juste avant la frontière un petit arrêt sur l’aire qui surplombe le Rocher pour une petite prise de vue.

L’autoroute italienne longe la côte méditerranéenne en altitude et est une succession interminable de tunnels et de viaducs. La vue est très jolie avec de nombreux villages encastrés entre la plage et la montagne au pied des falaises. Tout est très vert, l’eau est turquoise, le seul bémol est le vent très fort qui balaye l’autostradale. A proximité de Genova nous tombons dans un déluge d’eau et commence à nous mettre le doute dans l’esprit sur l’intérêt de ce voyage aventureux. Cela dure 70 kms puis se calme jusqu’à Firenze qui est sous des nuages noirs énormes et nous remémore la pluie précédente mais par miracle nous bifurquons juste devant pour remonter vers Bologne et nous éloigner de la pluie.
Nous arrivons au circuit en même temps qu’un nuage orageux vers 16h et une forte averse nous accueille. Nous cherchons des informations pour savoir où planter la tente, mais nos seuls interlocuteurs sont italiens et parlent très vite ce qui me permet de comprendre certaines phrases mais me laisse un doute énorme sur ma compréhension. Nous redescendons vers San Piero où il y a un camping si j’ai bien compris mais la pluie forte nous pousse sous un auvent de station service pour attendre que ça passe. Là nous rencontrons un couple de marseillais qui ne connaissent pas non plus et nous décidons ensemble de chercher ce camping. Nous finissons par y arriver, la pluie a cessé, les gens de l’accueil parlent français et nous montons la tente au sec avant l’averse suivante qui approche à grands pas. Deux savoyards nous rejoignent et nous entamons les connaissances autour d’un bon apéro à 18h00 offert par les savoyards.

 

Philippe et Gérald partent chercher de quoi compléter cet apéro et manger en suivant dans un supermarché. A leur retour ils sont trempés et nous continuons l’apéro armés de whisky. Nous terminons à minuit les bouteilles et le cerveau est déjà très embrumé mais la soif est encore là et nous montons juste au dessus chez les belges pour boire de l’Orval à grands flots. Nous nous endormons tous avec un sacré coup dans le nez. Le lendemain va être difficile.

Comments

[philippe]

un souvenir inoubliable. une seule envie repartir.