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Une épopée motarde
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3 avril 2008

MotoGP Jerez : Septième Jour

03/04/2008 - Espagne du Nord

Nous nous levons toujours à 7 heures pour reprendre la route vers 8 heures. Pendant le rangement, Nathalie se rend compte que son téléphone portable a disparu, impossible de se souvenir de l'endroit où elle l'a mis. Après avoir cherché dans nos bagages nous capitulons et nous résignons à penser qu'il est perdu. Dommage, c'est le seul point noir de notre voyage.

Nous prenons notre petit-déjeuner sur place et partons en direction de Braganca par une route Nationale viroleuse à souhait, à en perdre la tête. Nous parvenons à Braganca à midi après 100 kilomètres de virages qui nous ont permis d'exploiter l'énergie du café matinal. Nous achetons notre déjeuner indémodable dans un supermarché et partons en direction du Parque Natural de Montesinho. Avant Portelo nous trouvons un point de vue somptueux pour notre casse-croûte.

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Le Guide du Routard décrit le Parque de Montesihno comme le coin le plus sauvage du Portugal où la moindre trace de "modernité" est introuvable. En pénétrant dans un petit village, nous n'avons trouvé que des poules, des chèvre sur la route principal pavée avec les arêtes tranchantes des pavés vers le haut. Les femmes portent les récoltes sur leur dos, étonnant.

10 kilomètres plus loin nous sommes en Espagne dans un village tout aussi rustique que le précédent.

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Encore 10 kilomètres et nous nous retrouvons au coeur d'un point de vue magnifique abondamment fleuri égayant superbement le paysage. Je reste complètement étourdi par la densité et la variété des panoramas que l'on a retrouvé sur notre route depuis le départ. Nous qui aimons plus la nature et ses paysages que les productions architecturales humaines nous sommes comblés par ce parcours.

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Nous rattrapons l'autoroute à Puebla de Sanabria et filons vers Léon par autoroute. A partir de là nous reprenons la Nationale 621 vers Cistierna avec pour objectif de dormir à Riaño au coeur de la chaîne de los Picos de Europa. Jusqu'à Cistierna la route est parfaitement droite sur 50 kilomètres que nous avalons à la vitesse grand V. A partir de là la route reste large et les courbes rapides s'enchaînent sans arrêter. Avant de déboucher à Riaño nous montons vers un barrage par un virage qui fait quasiment 360 degrés avec un grand rayon de courbure permettant de l'avaler rapidement, de mémoire c'est le virage le plus long que j'ai rencontré dans ma vie de motard.

Nous faisons le plein à Riaño en pensant s'installer au camping. Mais le pompiste nous dit que la nuit il fait 0 degré maximum ce qui me refroidit instantanément à l'idée de me réveiller par un tel froid vu l'état de fatigue l'organisme a besoin de chaleur la nuit pour se ressourcer.

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Nous repartons donc vers la côte pour dormir par des températures plus clémentes. En prenant cette décision nous ne pensions pas passer el Puerto de San Glorio à 1609 mètres. Nous passons au milieu de la neige et au milieu d'un paysage que je regrette de ne pas avoir pris en photos pour ne pas trop perdre de temps vu l'heure avancé. N'oublions pas que nous avons perdu une heure de route en passant la frontière.

La descente se fait rapidement dans une route escarpée digne des routes de montagne. L'occasion de finir la journée par un peu d'attaque. J'avoue que cette dernière session en descente me laboure les bras et les poignets qui commencent à accuser le coup du voyage. Finalement en arrivant à San Vicente de la Barquera les campings sont fermés et nous dormons à l'hôtel dans une chambre pour trois à 11 euros par personne.

Cette solution hôtelière s'est avérée être la bonne tellement le sommeil dans un bon lit chaud fut réparateur, ainsi la fin du voyage sera plus facile. Le fait d'avoir passé la frontière du Portugal nous a tous mis un coup au moral en nous rappelant que notre aventure si belle est en train de s'achever.

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