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Une épopée motarde
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2 avril 2008

MotoGP Jerez : Sixième Jour

02/04/2008 : Panoramas et virages à gogo

Nous repartons du camping à 8h30 vers le village de Marvao tout proche. Le détour par ce magnifique site nous a été conseillé par le patron du camping très sympathique avec qui je me suis remémorer un peu d'anglais.

Le village fortifié est sur un à-pic de 950 mètres et offre une vue incroyable.

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Nous reprenons la route vers Castelo Branco. Dans cette région du Portugal, de nombreuses villes sont fortifiées au sommet de hautes collines. Chaque village vaudrait la peine d'être visité. Nous prenons notre petit déjeuner un peu avant Castelo Branco dans un café de station service. Au Portugal les stations d'essence sont plus que souvent juchées d'un bar.

En sortant nous tombons sur un véhicule très courant au Portugal.

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Nous prenons la nationale qui ramène à Coimbra dans le seul et unique but de se faire plaisir en pilotant. Sur la carte routière la route ne montre aucune ligne droite sur 128 kilomètres. Nous sommes rapidement certains d'avoir fait le bon choix. La route est somptueuse en paysages, bitume parfait et virages sans interruption. La moyenne de progression est évidemment faible vu les virages mais le plaisir est là et la peur de ma chute récente s'estompe petit à petit et le sourire prend place pour ne plus disparaître jusqu'au déjeuner. Nous faisons tout de même une pause avant Pampilhosa pour calmer notre tournis de la tête.

080402__10___1024x768_ Panorama_Pampilhosa_080402

Comme d'habitude nous achetons des produits locaux charcuterie, fromage, pain, vin rouge et pâtisserie portugaise. Nous trouvons un site magnifique pour nous poser et profiter d'un panorama grand angle. Je vous laisse profiter de la vue.

Panorama_PiqNiq_080402

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Nous avons encore pris un succulent en-cas tout en faisant un brin de bronzage sous le soleil omniprésent du Portugal. Vers la fin du repas un brouhaha terrible se rapproche de nous. Nous nous tournons vers la route pour voir arriver une voiture noire et une rouge en train de se tirer la bourre dans un bruit de moteur proche de celui d'une moto. Nous étions trop loin pour voir les modèles mais de loin cela ressemblait à des Ferrari qui se dégourdissaient sérieusement les jantes.

Nous repartons vers Coimbra après notre bouteille de rouge. Juste avant de prendre la route je lâche une phrase qui va marquer Philippe et qui m'est encore resservi : "On va voir si le vhino tinto est bon". Traduction : nous avons remarqé qu'avec deux petits verres de vin, la déshinibition du cerveau permet de rouler plus vite et plus propre car les petites peurs du quotidien s'envolent.

Finalement avec la fatigue du voyage qui commence à meurtrir les muscles, l'alcool affaiblit plus qu'il ne libère ce qui nous pousse à décider de ne plus renouveler l'expérience jusqu'à la fin du voyage.

En arrivant à Coimbra le trafic se densifie et la chaleur devient de plus en plus prononcée. Nous décidons finalement de ne pas entrer dans la ville pour ne pas trop perdre de temps. Nous redirigeons notre itinéraire vers Viseu par l'Autoroute pour gagner du temps. Le relief est tel que la voie rapide ne présente pas de ligne droite et fait oublier la monotonie de la voie rapide avec des courbes très rapides sur l'angle. Nous continuons jusqu'à Lamego où nous sortons de l'autoroute pour faire une pause avant d'arriver à Vila Réal notre ville pour la nuit.

Nous mangeons une glace au pied d'une église et à proximité d'un boulevard magnifique.

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Nous faisons les 40 derniers kilomètres par la petite route à flanc de montagne pour finir la journée en virages. La sortie de la ville est malheureusement barrée et un panneau DESVIO indique une déviation à suivre. Philippe se retrouve devant la rue barrée et je lui dis qu'il faut suivre DESVIO. Il hoche la tête pour me faire signe qu'il a compris, fait demi-tour et repart ventre à terre en manquant encore une fois le panneau. Je m'arrête donc en me faisant la réflexion que foncer n'est peut-être pas le meilleur moyen de chercher sa route quand on ne connait pas.

Quelques minutes plus tard il est de retour et me passe à côté en klaxonnant comme à son habitude. La route dans laquelle nous nous retrouvons est une succession infinie de chicanes dans laquelle la moyenne de progression est de 35 km/h tellement les virages sont serrés.

Nous finissons par arriver à Vila Réal. Nous fonçons à l'office du tourisme pour ne pas chercher le camping pendant des heures comme la veille. Le camping est immense et bien entretenu. Comme il est assez tôt nous en profitons pour mettre les duvets, tente et matelas au soleil pour faire sécher tout ça.

Sur les conseils du Guide du Routard nous mangeons en ville dans un restaurant coquet. Les tables sont placées dans des tonneaux en bois ce qui en fait la particularité. Attention il ne faut pas être claustrophobe, car la tête se met vite à tourner dans ces tonneaux fermés.

En rentrant à pied au camping nous croisons un groupe d'étudiants qui reviennent du centre ville dans des accoutrements bizarre rappelant le bizutage.

Nous nous couchons la tête pleine de virages avec les muscles tendus tellement nous avons maintenu le rythme tout au long de la journée malgré la fatigue déjà accumulée.

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